Login

Prix de l'eau Pas le bon débat, se défend l'agence Adour-Garonne

L'agence de l'eau Adour-Garonne à Bordeaux a réagi mercredi à une étude de l'association de consommateurs UFC-Que choisir, dénonçant la tarification de l'eau pour l'irrigation, en déclarant que la comparaison des tarifs entre agences "n'est pas le bon débat".

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

"Ce n'est pas un bon débat. Le débat de fond de l'UFC-Que Choisir c'est la politique de l'eau en France et ce n'est pas la comparaison entre des tarifs de redevance de deux agences de l'eau", a déclaré à l'AFP François Hertz, délégué adjoint à la délégation de l'Agence de l'eau Adour-Garonne à Bordeaux.

Une étude d'UFC-Que Choisir, l'une des plus importantes associations de consommateurs, a dénoncé mardi "l'aberration" de la politique de l'eau, qui applique les taxes les plus faibles à l'irrigation précisément dans les régions qui souffrent le plus de la sécheresse.

Le délégué adjoint de l'Agence de Bordeaux, qui gère quatre départements (Lot-et-Garonne, Gironde, Charente et Charente-Maritime) a contesté les chiffres "inexacts" selon lui cités dans l'étude d'UFC-Que Choisir. Il a surtout rappelé que les tarifs de redevance sont fixés pour une période de cinq ans non par l'Agence elle-même, mais par les comités de bassins, organismes tripartites qui réunissent les usagers, les élus et les administrations.

M. Hertz a également souligné que les Agences de l'eau ne sont qu'"un des moyens de la politique de l'eau et la Politique agricole commune (PAC) un autre moyen". "Il y a quelque chose de disproportionné et cela ne tire pas dans le même sens, la PAC incite à l'irrigation", a-t-il ajouté, évoquant "les aides qu'apporte l'Europe pour l'agriculture et pour l'irrigation faite par les maïsiculteurs en particulier".

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement